Vous avez sûrement coché, quelque part sur le web, la fameuse case « Je ne suis pas un robot » que ce soit pour valider un formulaire d’authentification, accéder à un certain site web ou dans d’autres occasions.
C’est le test de reCAPTCHA qui permet de vérifier évidemment si vous êtes bien un humain qui utilise ce formulaire ou qui veut accéder à ce site.
Depuis l’acquisition du projet reCAPTCHA par Google en 2009, les tests de vérification prennent de plus en plus des formes différentes : du texte brouillé (depuis 2007) aux photographies (depuis 2012) jusqu’à la case à cocher « Je ne suis pas un robot » (depuis 2014).
En 2018, c’est la version reCAPTCHA v3 qui vient de voir le jour et qui a été introduite hier par Google. Cette nouvelle reCAPTCHA n’utilise plus de case à cocher et n’entraîne plus l’utilisateur dans ses tests.
reCAPTCHA v3 détecte plutôt le trafic abusif sur votre site web et vous donne la main de prendre la décision de votre choix. Cette version vous offre plus de flexibilité pour lutter contre les spams et abus selon vos propres façons, et ce, sans friction avec les utilisateurs.
reCAPTCHA v3, comment ça fonctionne ?
Vous envoyez une demande à reCAPTCHA v3 concernant une partie de votre site web où il y a des interactions avec les internautes comme la page d’avis, la page d’authentification, etc.
reCAPTCHA v3 scanne le contenu de la page en question et vous retourne un score qui varie entre 0.0 et 1.0. Plus le score est proche de 1.0, plus la probabilité qu’une interaction provient d’un robot est forte. À vous alors de prendre la décision appropriée.
Vous pouvez, par exemple, améliorer vos moyens de vérification si vous remarquez un nombre élevé d’authentifications/inscriptions provenant de robots. Vous pouvez en découvrir davantage sur les façons d’interprétation de score dans le guide reCAPTCHA v3.