12Dec2018Le Big Hack : Pas de micropuce malveillante selon SupermicroSuite à une révision de ses cartes mères, Supermicro contredit le rapport de Bloomberg concernant la présence d’une micropuce malveillante.

Le fabricant hardware taïwano-américain Supermicro déclare, dans une lettre envoyée à ses clients, qu’il n’y a aucune trace d’un corps malveillant dans ses cartes mères.

Contestant ainsi les affirmations de Bloomberg concernant la présence d’une micropuce malveillante dans les serveurs Supermicro, cette dernière se base dans ses révélations sur les résultats d’une révision qui a eu dernièrement lieu sur des nouveaux et anciens modèles de ses cartes mères.

D’après Reuters, cette révision vient d’être effectuée par la firme d’investigation mondiale Nardello & Co et qui a été fondée par Daniel Nardello, ancien procureur fédéral américain.

La révision a été menée sur des versions de cartes mères en cours de construction ainsi que sur des échantillons qui ont été vendus à Apple et Amazon, deux firmes qui ont été mentionnées dans le rapport de Bloomberg.

La révision a aussi porté sur le software et les fichiers de conception, sans trouver aucune trace suspecte. C’est ce que Supermicro vient de confirmer dans la lettre destinée à ses clients qui demandent, à leur tour, d’en savoir plus sur cette révision.

Pour rappel, les déclarations de Supermicro viennent contredire les allégations parues dans le rapport de Bloomberg sorti il y a deux mois, disant que 30 firmes américaines étaient victimes d’un espionnage chinois via une micropuce malveillante infiltrée dans le hardware conçu par Supermicro.

Le spécialiste taïwano-américain de cartes mères de serveurs, Supermicro, arrivera-t-il à faire taire complètement les accusations du rapport de Bloomberg par une révision soutenue d’un ancien procureur fédéral américain ? Une question qui trouvera certainement sa réponse dans les prochains chiffres de vente de Supermicro.

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