Environ 4000 informations personnelles sur des agents fédéraux et agents de la paix sont désormais entre les mains des pirates. Ils viennent effectivement de trois sites web associés au FBI. L’académie de formation du FBI, FBINAA, l’a confirmé dans un communiqué publié samedi dernier.

Ni les sites Internet piratés, ni le site web des pirates ne sont dévoilés vu la sensibilité des données et le risque potentiel qu’elles pourraient avoir sur la sécurité des agents, si jamais publiées.

Bien qu’ils ne soient pas encore identifiés, les pirates ont déjà dévoilé plus de détails sur les données volées et ce qu’ils comptent faire avec. Ceci grâce à une conversation qui s’est tenue, derrière le voile d’un chat chiffré, entre TechCrunch et l’un(e) des pirates.

D’après cette dernière discussion, le/la pirate réclame qu’ils sont 10 dans le groupe et qu’ils viennent de pirater 1000 sites Internet pour mettre finalement les mains sur presque 1 million de données sensibles.

Toujours selon le hacker, un manque de mise à jour et des plugins désuets sur ces sites web leur ont facilité la mission de piratage. Le site du grand fabricant taïwanais des produits électroniques, Foxconn, figure parmi les victimes.

Pouvant, d’habitude, être vendues sur le dark web, ces données sont, cette fois-ci, affichées « gratuitement » pour montrer au public qu’ils ont quelque chose d’« intéressant », d’après le hacker.

Ce n’est pas la première fois qu’on entend parler d’un hacking qui a touché des informations confidentielles, à cause de failles de sécurité non prises au sérieux, au préalable, dans les sites web victimes.

Néanmoins, ceci reste une opportunité en or pour les hackers qui gardent toujours l’envie de défier la sécurité du monde Internet et les secrets de niveau gouvernemental.