07Nov2018Le contrat pour le web: Tim Berners-Lee met des limites à Facebook, Google et consortsPrès de 60 entreprises et gouvernements, dont Google et Facebook, viennent de signer un contrat du web, conçu pour le mieux-être de l’humanité.

« Une «Magna Carta for the Web» protégera les droits des personnes en ligne contre des menaces telles que les fausses informations, les préjugés et la haine. »

C’est ce que déclara Tim Berners-Lee, le père du web en 2014, à l’occasion du 25ème anniversaire du web où il a insisté sur la nécessité de protéger le web contre tout abus et d’offrir une meilleure expérience web aux utilisateurs.

Et c’est dans ce même contexte aujourd’hui que Tim Berners-Lee met en place une campagne pour sauver le web des abus soit « un contrat pour le web » où de nouveaux standards Internet ont été définis par le fondateur du web.

Ce contrat a pour vocation d’exiger aux parties ayant signé de respecter la confidentialité des données d’utilisateurs et de soutenir le meilleur pour l’humanité.

Près de 60 entreprises et gouvernements ont déjà signé le contrat. À part les géants du web Facebook et Google, on trouve parmi ceux qui ont signé le contrat du web, le gouvernement français et le milliardaire Richard Branson.

Les grandes firmes américaines qui dominent déjà le web n’ont pas le choix, surtout après un an de critiques sans limites sur les scandales de confidentialité de données, la propagation de fausses nouvelles, les paroles de haine et les abus en ligne.

Cette initiative n’est pas la première en son genre. Tim Berners-Lee a bien lancé une start-up en 2017 dans l’objectif de défier la domination des géants du web avec un nouveau « web décentralisé », dans lequel les utilisateurs possèdent et contrôlent leurs données.
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